mégalonight 18/12/2010 à Azay le Rideau
Nuit blanche pour 60kms de folie!!!
compte rendu de Marie:
Deux mois plus tôt : on s’inscrit à la mégalo ? 3 fois oui donc c’est OK, on charge le capitaine Loic de nous inscrire…. Dracula ne nous fait pas peur !! (enfin à moi, un petit peu)
Samedi 18 décembre, à 18h30, la Joe bar Team(ette) est reconstituée : Loic, victime d’une gastro trois jours avant, Vincent, grippé depuis une semaine, et moi, inconsciente. Le tableau de départ n’est pas optimal mais on va tenter le coup quand même.
On arrive sous une pluie battante à Azay-le-Rideau (de pluie) et on comprend que ça va être compliqué… On s’équipe : Vincent prend un Efferalgan dans la tasse destinée à la soupe chaude du ravitaillement, Loic défait et refait 15 fois son petit sac, en cherchant quoi d’ailleurs ? et moi j’écope mon sac qui est rempli d’eau suite à une défaillance lors du vissage de la pipette de la poche à eau. Une équipe au point !
On pique-nique à côté des Flyings, Ju et LKT, qui ont l’air remontés à bloc, la preuve : LKT dort sur le podium tandis que Ju constate qu’il a oublié d’emmener son repas.
Derniers ajustements, Loïc et Vincent partent déposer les sacs de rechange dans la voiture alors que le briefing commence, je tends l’oreille, il ne faudra pas arriver en retard : 1 balise de pénalité par tranche de 5 min de dépassement.
Départ à 22h, agrémenté d’un feu d’artifice pour une CO urbaine de 12 balises. Je prends le carton de pointage, Vincent est à la carte et Loïc vérifie. On se met dans le rythme et on la finit comme la plupart des équipes en 40 min.
Retour au départ, on récupère les 3 cartes (est/centre/ouest) qui vont nous hypnotiser toute la nuit. On se pose pour avoir une vue d’ensemble et déterminer notre parcours. Notre stratégie : on part vers le sud faire l’ensemble des balises et on avisera pour la troisième carte (ouest). Loic et Vincent vont se relayer au pointage.
On se rend compte dès les premières balises que les 10h de course qui nous attendent ne seront pas de trop pour en prendre un maximum. On se cale progressivement sur la carte et on enchaine les postes efficacement. La foulée est étalonnée donc on fait peu d’erreurs pour cette première partie. Vincent serre les dents mais assure et Loïc jongle avec un estomac fluctuant : ils sont ti pas courageux les Joe Bar Team ! Pour moi, jusque là, tout va bien. On se ravitaille dans un camion, au milieu de nulle part, avec une soupe, du coca et du chocolat ! On étudie la suite du parcours et on hésite à aller sur la fameuse troisième carte.
On repart pour 4 balises proches puis on refait le point : on décide d’en tenter quelques unes… c’est quoi la mégalomanie au fait, le désir de grandeur, de toujours plus… Il s’avèrera quelques heures plus tard que ce n’était pas forcément le meilleur choix, mais on est joueur, on a tenté.
Arrivés dans la partie Ouest, on croise les Flyings qui sont sur le retour, on se questionne, on va peut être en faire moins que prévu finalement. Je commence à peiner, il reste 4h, ma frontale sur batterie vient de s’endormir et je repars avec un éclairage plus discret, le principe est simple : soit tu l’inclines vers les pieds pour voir où tu cours et dès que tu lèves la tête, tu te prends une branche, soit tu l’inclines vers l’avant et tu trébuches à la moindre souche ! Bon je ne me cherche pas d’excuses mais je sens que mes jambes ont du mal à suivre tandis que les deux « pseudos » malades ont un regain d’énergie déconcertant.
Ils restent lucides pour la fin, on se rend compte qu’on ne peut pas tout prendre sur la partie Nord des deux dernières cartes (Centre et Ouest) et ils essaient de choisir les balises proches de la direction du retour et sur des postes faciles. Malgré tout, avec le froid et la fatigue, car cela fait maintenant quelques heures qu’il tombe une pluie glaciale, on jardine un peu sur quelques postes. Je passe les deux dernières heures au mental, et en voyant Loïc et Vincent qui ne lâchent rien, je les suis en silence. Ils sont au top, je pense qu’ils auraient pu faire le retour jusqu’à Niort en courant ! On arrive à 7h45 : ça y est, c’est fini, je peux décongeler.
On se change, quel bonheur ! On savoure les sandwichs mis à notre disposition ainsi que des boissons chaudes quand tout à coup, alors que notre vigilance était au plus bas, Ju des Flyings m’annonce qu’ils viennent d’appeler la Joe bar Team sur le podium mixte…. Chouette, on est deuxième ! Je récupère Loïc, qui me fait répéter plusieurs fois et Vincent, qui plane un peu à ce moment là, entre le sandwich saucisse et le sandwich confiture. On retrouve le sourire et on repart avec un joli trophée et du Chinon !
Quant au retour, je ne saurai relater le débriefing de la Joe Bar Team car mes yeux se sont fermés trop rapidement….
compte rendu de vincent:
J – 5 avant la Mégalonight : la grippe me foudroie !
J – 2 : gastro pour Loïc
Jour J : Arrivé chez Loïc vers 17 h 30 (à l’origine, heure de départ de chez Marie), toujours la gueule enfarinée et malheureusement toujours grippé, j’appréhende beaucoup cette CO de fou. Bref, on a signé c’est pour en chier !!!
18 heures : arrivée chez Marie, on prend le temps de discuter et nous partons vers 18 h 30. La Joe Bar Team est reconstituée, ça va envoyer du lourd.
On roule sous des trombes d’eau avec des bonnes bourrasques de vent, et là on se dit que la CO va être humide, c’est pas gégêne ! Enfin une mégalo sans pluie, sans neige, sans vent, c’est pas une vraie mégalonight !
On arrive vers 20 h 15 (sans se tromper et sans GPS !), on retrouve Ju et LKT des Flying Aventure, ils sont déjà fin prêts enfin presque : LKT dort sur le podium et Ju savoure le peu de nourriture que l’organisation lui a donné, Ju avait oublié son panier de bouffe ! Bref tandis que mes coéquipier de la Joe Bar Team se préparent et mange, je savoure un efferalgan 1000 car la grippe est toujours là ce qui me fait un peu peur pour la suite.
Le temps s’écoule et l’heure du départ est proche.
Briefing de l’organisation et … 22 h feu d’artifice.
C’est partit pour une CO urbaine avec 12 balises à prendre, une superbe idée, histoire de se mettre en jambe et chauffer les cuissots !!! La bonne et heureuse nouvelle, c’est qu’il ne pleut plus (enfin ça va pas durer…). On boucle cette CO urbaine en un peu moins de 40 min. Par la suite on découvre les 3 cartes du terrain de jeu.
Par ailleurs Ju et LKT rentrent de la CO urbaine avec quelques petits problèmes techniques (no comment…).
Vu ce magnifique terrain de jeu, on décide de prendre les balises par le Sud, mais après quelques balises on se dit que ça va être long et difficile, car il recommence à pleuvoir (pluie et neige fondue), ça c’est la Mégalonight !!!
On enchaine les balises des deux premières cartes sans trop jardiner enfin on en laisse une… Le temps passe et vers 2 h du mat’ on se dirige vers un ravitos bien mérité (une petite soupe, des grands verres de coca et des bonbons…).
On repart frigorifié ver la carte n° 3 et là on croise les flyings qui viennent juste d’en terminer avec cette fameuse carte. On se pose beaucoup de questions, les avis divergent et finalement on en prendra 3. Etait-il vraiment judicieux de venir sur cette carte n° 3 pour prendre 3 balises et perdre beaucoup d’énergie ou rester sur les deux premières cartes et prendre le temps de chercher ??????
Après quelques ennuis techniques (la frontale sur batterie de Marie nous lache), on repart pour la partie Nord des cartes « Centre » et « Est ».
La fatigue commençait à venir, le froid nous congeler les doigts et les neurones virvoltés dans tous les sens, on était plus trop lucide. On prend quelques balises, on en zappe quelques unes, on jardine sur certaines, voilà à quoi se résume notre retour vers l’arrivée.
Une heure plus tard et après un bon petit déjeuner, c’est l’annonce des résultats. Surprise… on termine 2ème au classement mixte et 15ème au scratch.
Pas mal pour une fin de saison !!!